Chapitre 2279
Clément ne s’attendait pas à ce que Carline l’invite soudain à manger chez elle.
Mais avant qu’il ait trouvé une excuse pour refuser, Carline a repris tout agitée:
–
Demain, c’est samedi, Denise ne travaillera pas, et elle pourra m’aider dans la cuisine.
Béril a aussi dit avec joie :
Oui, Clément, viens diner chez nous, tu ne sais pas encore où on habite hein !
En réalité, ce que Béril ne savait pas, c’était que Clément était déjà allé chez eux il y avait longtemps.
Entendant les mots de Carline et de Béril, Clément se sentait un peu embarrassé.
Il ne voulait pas accepter, mais il savait aussi que ce n’était pas bien de refuser…
Lorsque Clément n’avait pas la moindre idée de ce qu’il devait faire, Denise s’est empressée de dire:
Maman, je ferai des heures supplémentaires demain, si on fixait un autre jour ? -Ah !? Comment se fait-il que tu fasses encore des heures supplémentaires le week-end ? a dit Carline d’un air mécontent.
En fait, Denise n’allait pas faire des heures supplémentaires demain.
Elle voyait bien que ses parents avaient une bonne impression de Clément et voulaient profiter du repas pour en savoir plus sur lui.
Ainsi, elle devinait aussi que ses parents ne savaient pas que Clément était déjà marié, sinon ils n’auraient certainement pas fait preuve de leur enthousiasme pour Clément aussi directement.
Donc, elle cherchait à remettre à plus tard d’inviter Clément à dîner chez eux, c’était simplement pour avoir le temps de s’expliquer bien avec ses parents. Bien qu’elle ne leur révèle pas la véritable identité de Clément, au moins elle devrait leur faire savoir que Clément était déjà marié.
En y pensant, Denise a dit sérieusement:
– Maman, j’ai vraiment des affaires à régler demain, à part demain, je ne serai pas libre toute cette semaine! Ben… si on invitait Maître Clément à manger chez nous la semaine prochaine ?
En l’entendant, Carline n’insistait plus, parce que ce qu’elle espérait, c’était que Clément viendrait dîner avec eux trois, donc si Denise n’était pas là, ce repas n’aurait
pas beaucoup de sens.
Par conséquent, Carline ne pouvait que dire:
–
Eh bien, je n’invite pas Clément à manger chez nous cette semaine, mais j’aimerais tout de même l’inviter à un repas la semaine prochaine !
Sur ce, elle a tourné la tête vers Clément et a dit :
—
Alors Clément, on se retrouve la semaine prochaine pour un repas, qu’en penses-tu ?
Clément a hoché la tête et a dit en souriant:
– D’accord, Mme Carline.
À ce moment, Carline s’est hâtée de dire à Denise :
–
-Denise, il ne faut pas que tu fasses des heures supplémentaires le week-end prochain !
Denise a dit avec embarras :
–
Maman, ce n’est pas à moi de décider hein ! Si une affaire pressée me force à faire des heures supplémentaires le week-end prochain, je ne pourrai pas l’ignorer!
Carline a dit d’un air mécontent:
– Hélas, tu travailles très dur! Comment ton patron peut-il te charger d’autant de travail ? Il va trop loin!
En l’entendant, Clément se sentait un peu embarrassé, après tout, il était justement le patron de Denise.
À ce moment, il a dit en souriant:
– Mme Carline, M. Béril, il est déjà très tard, je dois vraiment partir.
Carline savait qu’elle a déjà fait perdre beaucoup de temps à Clément, alors elle s’est hâtée de dire:
– D’accord, Clément, laisse Denise t’accompagner au parking !
Clément a dit avec un sourire:
– Non, merci, je m’en vais seul.
Denise a dit à la hâte :
– Eh bien… Clément, je t’accompagne !
Clément a secoué la tête et a dit :
—
Non, Denise, ce n’est pas la peine, reste ici avec tes parents, puisque ton père est déjà prêt à sortir de l’hôpital, tu dois t’empresser de l’aider à faire les formalités
connexes.
Entendant cela, Denise n’insistait plus. Elle a dit avec gratitude:
– Maître Clément, merci pour votre aide!
Clément a agité la main et a dit:
Je t’en prie, bon, je m’en vais.