HOMME INACCESSIBLE Chapitre 2276

Chapitre 2276 
En ce cas-là, il serait maintenant en train de faire une randonnée en Everest, de skier dans les Alpes, de faire des expéditions en Antarctique ou de plonger à Tahiti… 
Néanmoins à l’âge de 8 ans, sa vie avait basculé et il était soudain passé d’un jeune maître noble à un pauvre orphelin. 
Comparé aux autres orphelins, il se trouvait dans un état encore plus misérable, parce que non seulement il devait lutter pour survivre dans l’orphelinat comme les autres orphelins, il supportait aussi la douleur du meurtre de ses parents, la haine implacable contre les ennemis, et aussi la retombée de son sort. 
En un clin d’œil, 19 ans ont passé. 
Le petit garçon qui pleurait tristement à la porte de l’orphelinat est devenu un homme mature de 27 ans. 
Comme le disait Carline, le temps le plus glorieux de la vie se situait dans la décennie entre 20 ans et 30ans, mais pour Clément, 7 années de cette décennie se sont déjà 
écoulées. 
En ce moment, Clément ne pouvait s’empêcher de penser: 
<< Au cours de ces 7 dernières années, je n’ai pas pu bien jouir de la vie, mais dans les 3 années prochaines, je n’y arriverai tout de même pas si je ne peux venger la mort de  mes parents…>> 
En y pensant, Clément ne pouvait s’empêcher de se sentir un peu déçu, mais il n’a jamais eu de ressentiment envers ces 19 dernières années, même s’il avait été isolé et impuissant pendant les 15 premières années et qu’il avait essuyé toutes sortes d’humiliation pendant les 3 années suivantes. 
Carline ne s’attendait pas à ce qu’après avoir entendu ses mots, Clément ait pris. 
soudainement un air mélancolique. 
<< Pourquoi Clément devient-il soudainement si mélancolique ? Est-ce que j’ai dit quelque chose qu’il ne fallait pas ? >> 
Lorsque Carline était encore plongée dans ses réflexions, Denise est revenue en 
courant avec deux sacs en plastique à la main et a dit à bout de souffle: 
– 
– Papa… maman… j’ai… j’ai acheté les repas, vite… venez vite manger… 
En la voyant ainsi, Carline a demandé tout agitée: 
– Denise, qu’est-ce qui t’est arrivé? >> 
Denise a répondu à la hâte : 
– Je vais bien, je viens juste de courir un peu vite, donc je suis tout essoufflée, mais ne t’inquiète pas, je m’apaiserai dans un instant… 
En l’entendant, Béril ne pouvait s’empêcher de dire: 
– 
Oh, pourquoi tu cours si vite? On n’est pas pressé hein! 
Denise a dit avec un sourire crispé: 
– Papa, tu dis que tu as très faim, et je crains que ce soit mauvais pour ta santé si tu ne manges pas depuis longtemps… 
Denise n’a pas dit la vérité, en fait, la raison pour laquelle elle a couru si vite, c’était simplement qu’elle avait peur que pendant son absence, ses parents disent à Clément quelque chose qu’il ne fallait pas. 
À ce moment, l’infirmière est soudain entrée en courant et a dit avec excitation : 
– Docteur Loffert, les résultats des tests tombent ! Le taux de créatinine du patient n’est que de 45! 

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