Chapitre 2250
Denise a dit avec reconnaissance:
– Merci beaucoup, Maitre Clément !
Clément a souri d’un air impassible:
– Ce n’est pas grave, tu n’as pas besoin d’être aussi polie avec moi.
A ce moment-là, avant de lui dire « au revoir », Clément a entendu une voix d’homme à
l’autre bout du fil:
Mme Denise, nous avons trouvé la source du poison avec lequel votre père a été empoisonné!
Denise a demandé :
Amadou, où se trouve exactement la source dont vous parlez ?
Nos enquêteurs ont découvert que chaque feuille de ce livre contient du dichlorure de mercure.
De plus, nous avons trouvé beaucoup de nouvelles marques dans ce livre, et je pense que votre père l’a lu récemment.
– Lorsqu’il a lu le livre, il a dû se mettre du dichlorure de mercure sur les doigts, et une petite partie a dû être absorbée directement par la peau, et une autre partie, probablement, a dû aller dans son estomac avec la nourriture lorsqu’il l’a prise.
Et, comme beaucoup de gens aiment tourner les pages avec leurs doigts mouillés en les léchant avec leur langue quand ils lisent, je me demande si votre père a
l’habitude de faire cela?
Denise a hoché doucement la tête et a dit :
Mon père a cette habitude lorsqu’il lit… Je lui ai déjà dit que ce n’était pas propre, mais il s’y est habitué depuis longtemps, alors c’est une habitude qu’il n’a pas changée…
Amadou a acquiescé et a dit:
– C’est vrai, c’est le livre qui a causé l’empoisonnement au dichlorure de mercure de votre père !
Denise était surprise :
– M. Amadou, quelqu’un aurait-il pu faire exprès de l’empoisonner?!
Amadou a acquiescé et a dit :
Nous avons trouvé sur ce livre du dichlorure de mercure en poudre, difficilement
identifiable à l’œil nu, donc il a certainement été placé là délibérément et par quelqu’un
de très prudent!
Denise s’est fâchée :
– Mon père n’a jamais offensé personne, qu’est-ce qui peut lui faire ça !
Amadou s’empressait de lui demander:
Savez-vous d’où vient ce livre ?
Denise a acquiescé et a dit :
–
Mon père a reçu ce livre à la fin de l’année dernière, quelqu’un le lui a envoyé.
Excité, Amadou a continué:
– Qui était l’expéditeur ?!
Denise a secoué la tête et a dit :
– Il n’y avait pas le nom d’expéditeur sur la paquet, juste une note à l’intérieur, écrite par un élève à qui mon père enseignait, qui disait qu’il était tombé sur le livre à l’étranger et qu’il savait que mon père l’aimerait, alors il l’avait acheté pour lui.
Amadou a froncé les sourcils et a demandé :
Il n’y avait pas d’information sur l’expéditeur, vous n’avez jamais rien soupçonné à l’époque ?
Denise a soupiré et s’est reprochée :
Mon père, en tant que professeur, a enseigné à de nombreux élèves, et certains d’entre eux lui envoient parfois des livres, y compris des livres qu’ils ont écrits eux-mêmes, ou des livres rares qu’ils ont trouvés dans des pays étrangers, et mon père a l’habitude d’envoyer certains livres par la poste à ses élèves…
Comme vous le savez, les universitaires aiment s’offrir des livres, alors nous ne
l’avons pas remarqué à l’époque.
Amadou a demandé :
– Le colis est-il toujours là ?
Denise a secoué la tête :
—
Il a été jeté il y a longtemps.
Amadou a demandé à nouveau :
–
De quelle société de courrier s’agit-il, vous vous en souvenez ?
Denise a réfléchi un instant et a dit :
–
Je crois que c’était un colis international, venant de Grèce.
A l’entendre, Amadou a soupiré et a dit :
– Il semble que nous ne puissions rien trouver…
Denise s’empressait de poser la question:
– Pourquoi ?
Amadou a expliqué :
-Si le livre a vraiment été envoyé de Grèce, il n’est pas possible qu’un tel livre, enduit
de poison, ait pu être livré chez vous…. Ce colis ne devrait pas pouvoir passer les saisies effectuées par la douane.
Puis Amadou a dit sérieusement:
– Il y a donc de fortes chances qu’il ne vienne pas de l’étranger et que le tueur soit à la Cité J!