Chapitre 224
Alors que les invités se sont installés, Clément s’est souvenu de Denise, qui n’était pas encore arrivée.
Clément envisageait de téléphoner à Denise, mais il se disait que Denise avait des choses à faire, que si elle avait fini son travail, elle viendrait, et que si elle n’avait pas fini, ce n’était pas la peine de la presser.
A ce moment-là, Denise était à l’hôpital avec sa mère.
Denise était soulagée de voir que sa mère avait mangé et que l’infirmière avait fixé la solution nutritive pour son père. Elle a donc dit à sa mère :
–
Maman, j’ai un diner ce soir, organisé par mon patron, alors je dois y aller d’abord, mais je reviendrai dès que possible.
Sa mère Carline s’est empressée de dire :
Tu as beaucoup de travail ces derniers temps, alors pourquoi ne pas aller dîner et discuter avec ton patron et tes collègues ?
Denise a faiblement souri et a dit :
Ne te fais pas de souci pour moi, je peux me débrouiller toute seule.
Sur ce, Denise a pris son manteau et a dit à Carline:
– Maman, je vais y aller.
Carline a hoché la tête et a dit :
Vas-y, sois tranquille.
D’accord maman.
Après avoir dit au revoir à sa mère, Denise est sortie de la chambre. Voyant qu’il restait encore du temps, elle s’est rendue au bureau de Docteur Loffert, dans le secteur de la
néphrologie.
Il ne restait que dix heures à Denise pour respecter le deadline que Walter lui avait fixé, et son dernier espoir reposait sur Docteur Loffert. On ne savait pas si Docteur Loffert était capable de trouver un rein convenable.
Denise s’est rendue à la porte du bureau et a frappé, et lorsqu’elle a entendu Docteur Loffert la laisser entrer, elle a poussé la porte.
Une fois à l’intérieur, elle s’est excusée :
– Docteur Loffert, désolée de vous déranger.
Docteur Loffert a dit :
– Ne dites pas ça, asseyez-vous.
Denise a dit :
– Je viens pour savoir s’il y a une chance d’avoir un rein.
Docteur Loffert a soupiré et a dit,
J’ai déjà parlé à mes camarades qui sont en fait les chefs des départements de néphrologie des principaux hôpitaux au Pays C maintenant, ils ont tous accepté d’essayer de le chercher, mais ils ne peuvent pas le garantir.
Denise a hoché la tête et a dit à voix basse:
–
Si vous ou vos camarades pouvez résoudre ce problème, je suis prête à vous. donner trois millions pour vous remercier, si vous pouvez le résoudre vous-même, les trois millions seront pour vous; si vos camarades le résolvent, je vous donnerai deux millions supplémentaires pour votre travail, trois millions pour vos camarades… Faites de votre mieux…
En entendant cela, Docteur Loffert s’est empressé de dire:
– Mlle Denise, il est vrai que certains médecins prennent de l’argent de la famille de
leurs patients, mais je n’ai jamais rien fait de tel pendant toutes les années. Ne vous inquiétez pas, je ferai tout pour aider votre père, mais il faut que vous arrêtiez de parler d’argent.
Denise a alors réalisé que ce qu’elle venait de dire a offensé Docteur Loffert et s’est empressée de s’excuser:
Je suis désolée… Je m’inquiétais aussi, et j’espère que cela ne vous dérange pas…
Docteur Loffert a acquiescé et a déclaré :
Je vous comprends, parfois les familles des patients me donnent d’argent et si je ne l’accepte, elles pensent que je ne me concentre pas sur les opérations de leurs proches… Alors dans ce cas, on prend l’argent avant l’opération et on le met sur le compte du patient à la fin de l’opération. Ainsi, la famille peut être rassurée pendant l’opération.
Denise avait honte,
– Docteur Loffert, je suis vraiment désolée…
Docteur Loffert a souris et fait un signe de la main,
– Ça va, je ne le prends pas à cœur, et quant au rein, ne vous inquiétez pas, je suis sûr que je vais faire de mon mieux.
Denise a hoché la tête et a dit :
– Je vais vous laisser faire, n’hésitez pas de me contacter s’il y a du développement.
Docteur Loffert a acquiescé et a dit :
–
Pas de problème.
A ce moment-là, quelqu’un a poussé la porte et a dit :
–
Docteur Loffert, grande nouvelle ! Le test sur le patient de la salle 1 a finalement
donné un résultat !