Chapitre 2221
Elle a sorti de sa poche un paquet de cigarettes pour dames, en a pris une et l’a portée bouche. Elle a sorti également un briquet et la pressé plusieurs fois avec une certaine anxiété avant d’allumer la cigarette.
À la lumière de la flamme, son visage était sombre.
La cigarette était allumée et Denise la mordillé légèrement en tirant une forte bouffée.
Denise fumait rarement et n’aimait pas en effet fumer, ce n’était qu’occasionnellement qu’elle a pris une cigarette lorsqu’elle était sous pression au travail.
La fumée s’échappait par le nez et Denise a fondu en larmes.
Elle se souvenait de ce que sa mère venait de lui dire.
Il ne restait que vingt jours à son père pour subir une transplantation d’organe.
Si elle ne trouvait pas de rein approprié dans ces vingt jours, son père n’aurait plus beaucoup de temps à vivre.
D’ici là, son état physique ne se prêterait plus à une opération et même si elle pouvait trouver un rein, ça serait en vain….
Les patients atteints de cette maladie finissaient par dépendre d’analgésiques pour soulager la douleur comme les malades souffrant de cancer en phrase terminale.
Ils étaient trop faible pour subir une opération ou des chiniothérapies et ne faisant que
attendre la mort avec moins de souffrance.
Le père de Denise n’avait qu’une cinquantaine d’années et Denise ne pouvait accepter sa mort à un si jeune âge.
Mais elle semblait ne pas voir les espoirs.
A cette pensée, Denise a allumé une autre cigarette en se rappelant les paroles de Walter.
Si elle disait oui à Walter, son père vivrait, mais si elle refusait, elle le verrait mourir de
ses propres yeux.
Denise était déchirée et se sentait tellement douloureuse en faisant face à ce choix le plus difficile mais en même temps le plus facile de sa vie..
